La surprotection, l’ennemi de l’autonomie.

D’instinct… Dès l’arrivée de notre protégé à la vie, nous montons sur nos gardes. Nous choisissons avec soin les personnes à qui nous allons le confier lors de notre première sortie au restaurant. Ensuite, nous choisissons la garderie dans laquelle il fera ses premiers apprentissages. L’instinct diminuera d’intensité au fil des années.

Viens alors le moment où l’instinct reprend ses premières intensités du début : l’entrée à l’école. Notre protégé devient très souvent notre surprotégé… Chaque rentrée scolaire sera synonyme de regain du sentiment de surprotection.

Pour développer l’autonomie, il est indispensable que l’enfant puisse vivre des prises de décisions, des moments de créativité, des peurs, des défis, etc. Pour être autonome, il doit être capable de faire des choix éclairés, d’entreprendre et mener à terme des projets, de s’adapter à différentes situations, de relever des défis même s’il vit des échecs et de trouver des solutions à des situations particulières.

Les effets négatifs de la surprotection sont nombreux. Le parent qui surprotège son enfant lui transmet ses peurs en plus de lui empêcher d’affronter ces propres peurs et ces propres défis. En plus de diminuer les prises d’initiatives, l’enfant n’aura pas la chance d’explorer, de développer sa créativité et de développer ses aptitudes des résolutions de problèmes.

Nous croyons qu’il est essentiel que l’enfant puisse vivre des déceptions avant de pouvoir vivre des réussites. Laissons-les explorer avant d’intervenir.

La Clef de la Réussite