Le calvaire de la mémorisation

À la fin de chaque année scolaire, nous procédons à une analyse de nos dossiers. Nous nous sommes rendu à l’évidence que plusieurs de nos élèves utilisent des méthodes spécifiques à eux pour mémoriser des informations. Les connaissances à acquérir ne reflètent pas toujours l’intérêt de l’élève, ainsi il est plus ardu pour certains de mémoriser une date en histoire. Pensez un peu à une personne qui veut vous transmettre des informations sur les moteurs. De votre côté, un moteur est un engin qui s’active au contact de votre clef dans votre voiture! Est-ce que cela vous intéresse de connaître les différentes parties d’un moteur? La réponse est sans doute non! Alors que ce soit pour un examen ou tout simplement pour se rappeler de nouvelles connaissances présentées en classe, nous proposons différentes stratégies de mémorisation.

Par exemple, plusieurs de nos élèves utilisent la stratégie des doigts pour la table de multiplication du 9 ou encore des chansons pour se rappeler des dates importantes en univers social au secondaire. Chaque élève a sa ou ses propres stratégies.

Pour qu’une stratégie soit efficace, il est important que l’élève soit autonome dans son utilisation. De plus, il doit sentir que cette stratégie l’aide et qu’il n’y a pas une multitude d’exceptions. Il ne sert strictement à rien d’imposer une stratégie, l’élève ne l’utilisera pas.

Quand vient le moment d’apprendre la liste des mots de la semaine, nous proposons à nos élèves différentes méthodes pour l’aide à la mémorisation. Dans un premier temps, nous prenons le temps de faire la lecture du mot à voix haute [chat]; les différentes intonations peuvent guider l’élève. Par la suite, on lui demande de créer une phrase avec le mot [Mon chat est têtu.]. L’enfant sera par la suite amené à identifier la difficulté dans le mot [chat]. Par exemple, dans le mot [chat] la difficulté est le [t]; on proposera alors à l’élève de mettre le mot au féminin pour former [chatte]. On pourrait également proposer à l’enfant une image à laquelle il pourrait se référer au besoin. Pour le [t] de [chat], nous avons fait un lien avec le chat est têtu ou avec un dessin d’une tête d’un chat. Il suffit de trouver une image représentative pour l’enfant.

Aucune idée n’est meilleure qu’une autre; il faut trouver chaussure à son pied. De notre côté, nous avons établis des conditions à respecter. Il faut toujours ajuster nos méthodes; l’apprentissage est un processus évolutif. Il faut que la méthode soit logique et qu’elle s’appuie sur des repères qui appartiennent à l’enfant. Avant tout, il faut s’assurer de rendre le processus de mémorisation ludique.

Nous avons peut-être la bonne méthode pour vous!

 

La Clef de la Réussite